mardi 23 août 2011

Le nouveau blog! Gourmandises de Camille

Voilà, le développement de la boutique avance et par la même occasion, le blog aussi.

Vous pouvez dès à présent consulter tous les billets sur le blog à MON NOM!

http://www.gourmandisesdecamille.com/blog/

Bonne visite!



jeudi 18 août 2011

Manifestation des producteurs de fruits et légumes à Paris


Ce matin, j'ai entendu une petite info qui passe presque inaperçue à la radio. Les producteurs de fruits et légumes Français  vont distribuer, en vente direct, 40 tonnes de fruits et légumes à Paris. Le but de leur action est de dénoncer les prix pratiqués par la grande distribution qui se fournissent pour la plupart en Espagne à des prix dérisoires et au dire des agriculteurs, leur font une concurrence déloyale... Le deuxième sujet est aussi de dénoncer les prix à l'achat des grandes surfaces auprès des agriculteurs.

J'ai lu récemment le livre "les fruits de ma colère" écrit par un ancien arboriculteur (c'est comme ça qu'on appelle un producteur de fruit) Pierre Priolet; Cette agriculteur a été médiatisé un peu malgré lui, car un beau matin, il a décroché son téléphone pour témoigner dans un débat sur France Inter et ses larmes en direct ont émus la France entière. Cet homme est devenu aujourd’hui le porte parole d'une profession qui se meure. Dans son livre, il nous explique très simplement comment la grande distribution l'a étranglé avec des prix trop bas et surtout des pratiques "commerciales" abusives. Après avoir travaillé à entretenir et cultiver des vergers, il est arrivé au stade final où il ne pouvait plus vivre de son métier et de sa culture, qu'il a fini par  tout arracher.
Pierre nous explique dans son livre, que la concurrence Espagnole a fait beaucoup de tort aux agriculteurs Français. Simplement parce que les Espagnols ne respectent pas les règles pour le traitement chimique des exploitations, qu'ils peuvent donc casser les prix grâce à leur rendement; qu'ils ont une main d’œuvre moins chère et surtout qu'ils ont INDUSTRIALISE à outrance leur mode de production. Chose que les agriculteurs Français ne peuvent pas faire systématiquement et j'ai envie de dire HEUREUSEMENT.

Comprenez bien, que même avec une tendance du "retour au consommer Français", certaines grandes surfaces n'ont pas vraiment de scrupules à "Rendre Français" un kilo de tomate espagnol, histoire d'acheter vraiment pas cher mais de revendre au consommateur à un prix plus élevé avec l'argument "Provenance France", Comment peux t on faire la différence dans les allées de supermarché entre une tomate française et une tomate espagnole? Impossible, de toute façon en grande surface, les fruits et légumes sont calibrés et correspondent à un cahier des charges! 
Ce que j'accuse ici, c'est vraiment que la grande distribution se gave sur le dos des fournisseurs et des consommateurs. 

Pierre Priolet dénonce dans son livre une pratique qui m'a fait tomber de mon lit tellement elle est choquante: 

Je m'explique: Les centrales d'achats négocient avec des agriculteurs en direct, admettons qu'au mois de janvier, ils négocient la prochaine récolte de pêche pour l'été, ils demandent aux agriculteurs des prix bas sous réserve d'un volume fixé à l'avance qu'ils s'engagent à acheter. L'agriculteur peut y trouver son compte, dès le mois de janvier, il sait de x tonnes de pêches lui seront achetées. Généralement, dans les contrats on trouve multiple clauses imposées à l'agriculteur, qui devra par exemple s'équiper de cagettes particulière pour optimiser le transport ou le stockage dans les hypers. 

Bref, l'agriculteur de janvier à juillet s'équipe, se prépare à HONORER son contrat et LIVRER sa marchandise. Au cours du mois de juillet, admettons que le temps ne soit pas très chaud, les consommateurs vont au final acheter moins de pêches que prévu. La grande distribution qui ne supporte pas de voir son GRAND PROFIT diminuer, va trouver une solution radicale et rapide. Au fil des récoltes du producteur de pêches, qui sont directement livrées dans les magasins, (comme stipulé dans le contrat signé au mois de janvier) les magasins vont purement et simplement REFUSER la marchandise sous des prétexte fallacieux,( pour diminuer les quantités potentiellement invendable, puisque la demande baisse). "Ah! bah non, Monsieur l'agriculteur, vos pêches ne correspondent pas au cahier des charges, elles sont trop mûres, pas assez ronde, vos cagettes ne respectent pas la norme" etc.. Tout ça dans le but de conserver un prix d'achat bas (négocié pour un  certains volume) mais revendre avec une marge toujours aussi importante. Au détriment du producteur, qui se retrouve avec une récolte qu'il ne peut pas vendre, et son chiffre d'affaires qui fond comme neige au soleil. Comprenez bien que dans une logique commerciale si vous concédez un prix de vente bas en tant que producteur, c'est que vous pouvez vous "rattraper" sur des volumes, seulement quand vous avez investit de l'argent, que vous avez un volume de vente bien inférieur aux prévisions, vous ne répartissez plus vos charges et c'est le dépôt de bilan.

Voilà pourquoi, cette profession est malade, les subventions et autres aides de l'Etat et de l'Europe, n'arrangent rien. Il faut savoir aussi que tristement, cette profession compte le plus grand nombre de suicide, car souvent les agriculteurs empruntent pour moderniser et suivre les codes dictés par la grande distribution et ne peuvent plus faire face à leur dette. 
Je ne vous le répéterai jamais assez, pour un commerce équitable et une consommation plus juste, achetez en LOCAL chez un producteur qui vend en direct, c'est meilleure pour votre santé et la sienne!

pour aller plus loin: Voir article du Parisien.fr


jeudi 11 août 2011

Tomates et fruits plein champs: enquête chez un producteur Lyonnais

Mes chers amis,
Après mon billet sur les tomates hors sol, je vous invite à parcourir mon enquête sur le terrain, c'est à dire en plein champs chez un producteur Lyonnais qui officie au marché du quai St Antoine.



Tomates en plein champs


Nous voilà enfin en pleine saison des tomates, courgettes, aubergines, pêches et la liste est longue. Enfin, nous pouvons sans rougir manger des tomates. Alors qu'est ce qu'une tomate plein champ a de différent par rapport à une tomate hors sol? 
















Comme son nom l'indique la tomate plein champ, pousse en saison dans un champ, ni plus ni moins. Elle est belle et bien plantée dans la terre (et non sur les tapis de coco nourries au goutte à goutte comme la tomate Savéol; voir le billet), sans autre substitut qu'un plastique contre le sol pour éviter l'invasion de mauvaises herbes. M Brunet, mon producteur ne fait que vaporiser un peu de bouillie bordelaise (traitement totalement naturel) qui peut lui laisser des trâces bleues en aucun cas toxiques pour nous consommateurs de tomates! Vous pouvez le voir sur les photos, la tomate pousse tranquillement sans tuteur ni piquet et se gorge gentillement de soleil avant qu'on la ramasse à maturité pour être ensuite directement vendue sur le marché à une dizaine de kilomètre de son lieu de culture. Voilà pourquoi, la tomate que je mange à autant de goût! 

Contrairement aux tomates que vous pouvez acheter toute l'année en supermarché (ou au marché auprès de revendeurs peu respectueux des saisons) qui sont pleine d'eau, sans goût et ramasser verte, puis transporter.

Lors de ma visite, M Brunet m'a montré ses champs, qui sont en ce moment, recouvert de haricots verts, d'aubergines, de poivrons, de salades, de courgettes. Quand je vous parle de consommer "local", ce producteur illustre bien le phénomène, de son verger on peut voir la basilique de Fourvière et la tour du Crédit Lyonnais, les deux emblèmes de notre chère ville de Lyon. De ce point de vue là, je ne peux pas faire plus local! 

Poivron vert en plein champ, la preuve il y a de l'herbe autour!















Mon producteur, ne fait pas que des légumes il cultive aussi beaucoup de fruits de saison, nous avons donc déhembulé parmis les pêchers, les poiriers, les cerisiers, les abricotiers et les pommiers.
Sachez donc que les abricots et les pêches c'est bientôt fini alors profitez en vite, les cerisiers c'était au mois de juin et maintenant les poiriers et pommiers prennent la relève.

Pêches




M Brunet est un producteur qui limite beaucoup les traitements pesticides, conservateurs, désherbants et autre cocktail chimique cependant il n'est pas pour autant en bio. Il m'explique que la pomme est un gros consommateurs de pesticides car à la merci de plusieurs ennemis, que ce soit les insectes, les champignons et autres maladies. De plus, les pommes on les récolte une fois par an, et après c'est frigo et obscurité pour les conserver. La pomme concentre donc le plus gros risques d'être au contact des produits chimiques. 

Poires presque à maturité
  



Poirier
Pascal et les pommiers
Pascal, mon producteur n'est pas très optimiste concernant les petits producteurs comme lui. Il dit être très taxé à droite à gauche, avoir une vie difficile car comme toute culture, ça ne s'arrête jamais vraiment, et les champs on besoin d 'attention constante. Son père était agriculteur, après un détour de 6 ans dans la maçonnerie, Pascal à fini par revenir à sa terre natale et a pris la suite de son père. Mais après lui  personne ne reprendra son exploitation. Il n'y aura donc pas de continuité, ce qui m'inquiète car au fil de ma visite il m'a montré tous les champs en friche d'ancien producteurs en retraite. Toutes ces terres qui sont laissées à l'abandon, car pas encore constructible, mais inexploitées.

Il se dit très inquiet quand à l'avenir de l'agriculture en France, il ne restera bientôt que des gros industriels qui fabriquent des légumes en toutes saison et l'Espagne pour se nourrir.






Je veux être plus optimiste que lui, quand je vois le succès des paniers de légumes de saison, les AMAP
( Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne), le marché de l'agriculture biologique, je me dit que comme moi énormément de personnes refusent une alimentation aux goût standardisés, importés et bourrés de produits chimiques. 




Alors n'oubliez pas, mangez de saison et mangez local!

jeudi 4 août 2011

Special K / Rêves et Marketing épisode #3

Pour clore pour le moment ma saga sur le marketing qui vous vend du rêve de façon excessive, je vais aborder le sujet de Spécial K.

Vous voyez forcément de quel produit je parle, vous savez les fameuses céréales, qui ont soit changer la vie (et je pèse mes mots!) de la nana toute mince, vachement bien dans sa peau en robe rouge qu'on vous montre à la télé. Soit qui ont un secret (bien gardé?) des femmes pour rester parfaitement mince en mangeant des céréales TROP bonne que même dedans y mettent du chocolat, mais que celui là il fait maigrir.



STOP! arrêtez de nous prendre pour des C..., en regardant mieux les paquets de Spécial K on voit que la portion recommandée est de 30 gr... vous avez essayé de peser les céréales du matin??? 30gr???

Petit exercice physique, prenez le creux de votre main, versez des céréales Spécial K dans le creux, VOILA vous avez vos 30 gr!!!

Pour un régime, c'est light.... perso je fais parti des gens qui mangent au petit déjeuner, car c'est le repas le plus important de la journée. Depuis toute ma vie je suis au régime, et très tôt à l'adolescence les nutritionnistes m'ont fait prendre l'habitude de manger des protéines dès le matin, pour avoir moins faim le midi et le reste de la journée. Donc , moi les 30gr de Spécial K, ça me fait doucement rigoler... vous crever de faim deux heures après... si vous vous levez à 10h, j'ai envie de dire, c'est pas grave... mais pour celle qui dès le matin doivent gérer les trois vies de Wonder woman (être une mère pour les enfants, une business woman la journée, et une femme le soir), les 30gr de céréales, pèsent pas lourd pour affronter tout ça.

Bref, je m'égare, comme la plus part des femmes ou hommes d'ailleurs (il parait que les hommes au régime prennent du Spécial K) vous êtes séduite par la publicité, et un jour vous craquez, vous achetez un paquet de Spécial K (à pas loin de 12€ le kilo tout de même, soit 3.50€ le paquet de 300gr, on est loin de la baguette de pain à 0.85cts les 200gr). Convaincu que vous allez perdre du poids parce qu'en remplaçant votre traditionnel pain, beurre, confiture par votre bol de Spécial K, c'est SUR vous consommez moins de calories....


Bah, moi je dit, pas toujours vrai... la majorité des consommateurs de Spécial K ne pèse pas la portion, et remplisse un bol que j'appellerai NORMAL! du coup vous n'êtes plus sur les 30gr recommandés dans le cadre du régime alimentaire Spécial K, mais environ à 3 fois plus que la dose prescrite. Du coup, 90gr de Spécial K ça représente; si on prend les natures : 366 calories, rien que pour les céréales, après faut rajouter le lait..., sans parler des Spécial K aux fruits ou autres parfums qui affichent au 100gr 399 calories....

Pour rappelle une demi baguette (100gr de pain) c'est 280 calories... alors OK si vous mettez du beurre et de la confiture, vous allez vous retrouvez au même résultat... Mais une demi baguette avec du beurre allégée ou du St Moret light et un peu de confiture, vous coûterons moins cher en calories et surtout moins cher lors de votre passage en caisse.

Ce que j'accuse ici, c'est que les grandes marques abusent de leur message publicitaire et de la crédulité des gens. Enfin, j'imagine que vous ne m'avez pas attendu pour réaliser ça, de toute façon si Spécial K ça faisait VRAIMENT MAIGRIR, vous ne croyez pas qu'on le SAURAIT non???

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...